Le printemps revint après deux ans d’hiver
Les cœurs cuisaient à feu couvert
(On vit) d’abord ta tignasse sur ton regard clair
Ta voix paisible chantait des possibles
On dit que la ville n’attendait que toi
On le sent dans la rue, sur mon toit
Et l’on s’interroge, non sans jalousie
De tous les vents d’Autan lequel t’amène ici ?
Je demande ça, c’est pour un ami, qui est amoureux de toi
(Moi) je demande ça, c’est pour un ami, qui est amoureux de toi
Lui aussi
Le printemps surgit un soir au cabaret
Un béret surplombait ton œil noir
Descendant de scène, accostant ta tablée
Je fus sensible à tes airs impassibles
J’ai cru que la ville n’attendait que nous
Réveillée par tes quatre-cents coups
Mais j’ai mangé tant de droites, bouffé de crochets
Par tous les vents hurlants, qu’est-ce qui peut t’arrêter ?
Je demande ça, c’est pour un ami, qui est amoureux de toi
(Moi) je demande ça, c’est pour un ami, qui est amoureux de toi
Lui aussi
Le printemps reviendra, depuis mes dix ans
J’en ai traversé tant, des printemps
J’ai fait des détours, mis des coups de volant
Les cœurs sans cible, sont incorrigibles
On me dit que Paris n’attend plus que toi
Mais tu ne le cries pas sur les toits
L’avenir te sourit, as-tu décidé
Si tu voudrais dans ta valise un passager ?
Je demande ça, c’est pour un ami, qui est amoureux de toi
(Moi) je demande ça, c’est pour un ami, qui est amoureux de toi
Lui aussi