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De moi le douteS’est emparéJe dépoussière des conversationsArchivées Les coins de toileAbandonnésLes eaux bleutées où l’on naviguaitEn privé Vous êtes celuiQui le premier m’a dit

J’ai découvert, glissée entre deux pagesUne photo de vous, nuEn vous voyant passer dans le villageJe vous ai reconnu Je lis la gêne sur votre

Je déteste les gensQui dans la rue s’entassentS’accaparant l’espaceD’un cachalot vivantMarchent à douze de frontPiétinant les autresPiétons (Ah carrément ?)(Ah, si j’étais Président…)Il faudrait un

Deux pas de travers, et vous voilà partiMon amiQue faire sans mon père, mon frère, mon savant fouMon gourouJe dois apprendre à rêver sans vous

Le printemps revint après deux ans d’hiverLes cœurs cuisaient à feu couvert(On vit) d’abord ta tignasse sur ton regard clairTa voix paisible chantait des possibles